V/ Conclusion :
Après ces semaines passées à étudier le concept de four solaire , nous allons dans notre conclusion présenter les principales idées à retenir ainsi qu'une réponse minutieuse à notre problématique : Four solaire , un avenir incertain?
Nous insisterons en premier lieu sur l'aspect scientifique du projet et dans un second temps sur l'aspect écologique et économique du sujet.
En effet , les deux principaux types de fours solaires sont les fours solaires concentrateurs basé sur la double réflexion des rayons lumineux ainsi que les fours solaires à effet de serre basés sur l'accumulation et la concentration de l'énergie.
A propos des notions physique : la loi de Snell Descartes décrivant le comportement de la lumière à l'interface de deux milieux est un élément essentiel à connaître pour optimiser le rendement du four solaire puisque la quasi-totalité du fonctionnement est basé sur la réflexion et la refraction des rayons solaires.
Enfin,les héliostats : dispositif permettant de suivre la course du soleil pour optimiser le rendement du four solaire.
Le principe est simple : les héliostats concentrent les rayons lumineux vers le miroir parabolique qui réfractera ensuite les rayons vers le foyer.
D'un côté écologique, le four solaire réunit l'ensemble des caractéristiques pour entrer dans le cadre du développement durable. En effet ,par rapport à tout autre four conventionnel, il utilise une énergie renouvelable, (énergie solaire) et de coût moyen (la conception d'un cuiseur solaire ne nécessite pas de moyens financiers importants).
De plus ,il est possible de construire un cuiseur solaire avec des moyens restreints ce qui permettrait de diffuser le concept dans les pays ensoleillées dans une période ou les énergies fossiles tels que le gaz sont en voie d'épuisement.
Mais il existe différents inconvénients, car le four solaire nécessite des conditions optimales : un ensoleillement régulier et constant, une orientation régulière en fonction du déplacement solaire.
Avec ces conditions réunies , le four solaire est semblable à un four traditionnel avec des capacités légèrement inférieures.
Mais aujourd'hui, est-il possible de démocratiser ce concept ?
Il est vrai que c'est une mission difficile dû au développement des fours conventionnels électriques. De plus, l'autonomie du four solaire est restreinte puisqu'il fonctionne seulement en journée ce qui limite le temps d'utilisation et limite donc son utilisation.
L'avenir du four solaire reste ainsi incertain dans les pays riches malgré un potentiel considérable et une grande efficacité, mais se démocratise peu à peu dans les régions équatoriales où il est devenu vital. Optimiser son rendement en investissant dans des matériaux sélectifs pourrait permettre d'avoir un rendement presque aussi efficace que celui d'un four conventionnel. Des efforts de chacun d'entre nous permettraient d'améliorer le concept et d'ainsi répandre le concept partout dans le monde, dans l'attente d'une prise de conscience de tous !
